Carnet 16 :
|
|
|
![]() Aux sources du Guadalquivir. |
|
|
|
Au matin du dixième jour, nous avons touché Cordoue. Califat musulman à la " plaza de toros ", parée dune mezquita au cur de cathédrale : une ville tissée métissée par les deux rives de la Méditerranée. Une ville symbole : pour la première fois dans notre voyage, linachevé dune quête saccordait sereinement avec la plénitude du mot " fin ". Oui, Cordoue lAndalouse nous disait que la boucle était bouclée, que nous pouvions rentrer. Et que les jours absents du mois de Juin étaient là, eux aussi, pour témoigner de ces chemins qui vous orientent et vous guident alors même que vous ne les emprunterez pas. Rentrer ; nous étions fatigués, heureux Un autre voyage peut désormais commencer. |
|
|
Le rêve andalou : A Cordoue, le spectacle est dans la rue ; la rue de Mai, où les Andalouses en robe flamenco défilent dun bon pas : elles vont prendre le bus qui mène à la féria. Chantent et tapent dans leurs mains. Et les castagnettes en écho font claquer leurs sabots Soudain le silence se fait et les éventails repoussent dun coup daile la chaleur-taureau qui pointait ses cornes dun peu trop près Olé !
Dans la vieille ville de Cordoue. |
|
|
|
Pour vous : Au moment de refermer ces carnets de voyage, nous voulons très sincèrement vous remercier, vous tous qui, répondant à notre invitation, avez suivi notre aventure. Lisant ces pages mois après mois, vous nous avez aidés à passer les moments difficiles ; nous vous savions en attente de nos nouvelles, nous vous savions présents. Et cest beaucoup. Puissent nos mots et nos images vous avoir fait goûter quelques couleurs de Méditerranée, fait partager le bonheur de nos rencontres. Puissent-ils enfin avoir convaincu ceux qui en doutaient encore : du rêve à la réalité, il ny a quun pas - nommé envie. Merci. Véronique et Karl |